Tags : guerre aux drogues, drogues, Elisabeth Braw, Metro, coût de la guerre aux drogues, drogues douces, décriminalisation, Portugal, dépénalisation de la consommation, champignons hallucinogènes, cannabis, haschisch, magasins spécialisés, smartshops, coffee shops, soin, alternative à la prison, police, système de santé, soins psychologiques, soins médicaux, légalisation des drogues, étude, Jeffrey Miron, Université d'Harvard, frais de police, frais de justice, frais de prison, économies, recettes fiscales, chiffres, Union Européenne, taux de consommation globale de stupéfiants, consommation de cannabis, comparaisons, Espagne, République Tchèque, tribunaux portugais, Pedro Portugal, Banque du Portugal, santé, Carlos Fugas, psychologie, Lisbonne, crise financière, augmentation des U.D., statistiques, Manuel Pinto Coelho, désintoxication, opposants, récession, législation, prohibition, criminalité, interview, trafic, arrestations, violence, libertés, argent public, sécurité, traitements, détenus, données indisponibles, alcool, drogue bon marché, USA, Californie, cartels, cannabis thérapeutique, lois, cartels mexicains, RAND, puissance, prostitution, Canada, légalisation de la prostitution, Amsterdam, Hollande, échec de la guerre aux drogues, Rachel Lloyd, Girls Educational and Mentoring Services, sécurité des prostituées
« Selon les partisans de la légalisation de la drogue, la dépénalisation de la consommation devrait être adoptée dans d’autres pays. Dans une récente étude, Jeffrey Miron, un professeur d’économie de l’Université Harvard, estime que le gouvernement américain économiserait 41,3 G$ en frais de police, de justice et de prison s’il légalisait la drogue – et qu’il percevrait du même coup 46,7 G$ en recettes fiscales. «Le bénéfice assuré le plus important de la légalisation est la réduction des dépenses gouvernementales, tandis que les recettes fiscales sont plus difficiles à estimer», déclare-t-il à Métro.
Depuis que le Portugal a libéralisé sa loi sur la drogue, il a enregistré des progrès remarquables. La proportion dÂ’utilisateurs de drogues injectables y a diminué de moitié, pour s’établir à 0,5 % de la population. La consommation globale de stupéfiants y est inférieure à la moyenne de lÂ’Union européenne. En 2011, seuls 6,6 % des Portugais âgés de 15 à 24 ans fumaient du cannabis, comparativement à 29,7 % en République tchèque et à 23,9 % en EspaÂgne. Et les tribunaux portugais peuvent aujourdÂ’hui se consacrer au traitement de méfaits plus sérieux. »
« Selon les partisans de la légalisation de la drogue, la dépénalisation de la consommation devrait être adoptée dans d’autres pays. Dans une récente étude, Jeffrey Miron, un professeur d’économie de l’Université Harvard, estime que le gouvernement américain économiserait 41,3 G$ en frais de police, de justice et de prison s’il légalisait la drogue – et qu’il percevrait du même coup 46,7 G$ en recettes fiscales. «Le bénéfice assuré le plus important de la légalisation est la réduction des dépenses gouvernementales, tandis que les recettes fiscales sont plus difficiles à estimer», déclare-t-il à Métro.
Depuis que le Portugal a libéralisé sa loi sur la drogue, il a enregistré des progrès remarquables. La proportion dÂ’utilisateurs de drogues injectables y a diminué de moitié, pour s’établir à 0,5 % de la population. La consommation globale de stupéfiants y est inférieure à la moyenne de lÂ’Union européenne. En 2011, seuls 6,6 % des Portugais âgés de 15 à 24 ans fumaient du cannabis, comparativement à 29,7 % en République tchèque et à 23,9 % en EspaÂgne. Et les tribunaux portugais peuvent aujourdÂ’hui se consacrer au traitement de méfaits plus sérieux. »